MusidanceÉtude des effets thérapeutiques du son et de la musique sur les personnes en situation de dépendance

Le projet MusiDance aborde les questions liées à l’apport du son et de la musique dans la prise en charge des personnes en situation de dépendance. Il vise à terme à des applications sociétales de santé publique mais il pose en prérequis un ensemble de questions fondamentales relatives à l’influence des structures sonores et musicales sur la santé, et plus généralement,  le bien-être, en abordant le point de vue de la perception mais également celui de la pratique artistique sous un éclairage multiple, i.e. acoustique, musicologique, historique, comportemental, neuropsychologique et psycho-social.

Le projet MusiDance avait pour objectif la mise en place d’un consortium interdisciplinaire permettant d’aborder les questions liées à l’apport du son et de la musique dans la prise en charge des personnes en situation de dépendance.

Il vise à terme à des applications sociétales de santé publique mais il pose en prérequis un ensemble de questions fondamentales relatives à l’influence des structures sonores et musicales (en situation d’écoute et de production) sur le comportement et le ressenti humain.

Au sein du consortium MusiDance, nous avons souhaité questionner l’influence du son et de la musique pour la santé, et plus généralement, pour le bien-être, en abordant le point de vue de la perception mais également celui de la pratique artistique sous un éclairage multiple, i.e. acoustique, musicologique, historique, comportemental, neuropsychologique et psycho-social.

La dimension du sonore et du musical a été étudiée à travers différentes approches mettant en jeu les répertoires vocaux liés au chant sacré (Hildegarde de Bingen), les musiques actuelles en lien avec le sacré (Pépé Oléka) et les compositions musicales (J. S. Bach). Les musiques de Bach et de Hildegarde de Bingen ont été expérimentées auprès d’une population en situation de dépendance au cours d’ateliers de chant/écoute musicale dans un EHPAD. Pour cela, des corpus musicaux ont été spécifiquement constitués pour le projet. Par ailleurs, afin d’aborder la question de la création musicale comme source de bien-être, une séance de travail avec la musicienne professionnelle Pépé Oléka, accompagnée de ses musiciens, a été également organisée.

Partenaires

  • Laboratoire Perception, Représentation, Image, Son, Musique (PRISM)
  • Institut de Recherche en Musicologie (IReMus)
  • Grenoble Images Parole Signal Automatique (GIPSA-Lab)
  • Neuropsychologie & Imagerie de la Mémoire Humaine (NIMH)
  • Histoire et critique des Arts (Université Rennes 2)
  • Université Bourgogne, Franche-Comté

Financement

Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS, défi AUTON, Appel à projets 2018

Axes du laboratoire en lien

Responsable

2018