Bétina Hueto

Doctorante à l’ED (Lettres, Langues, Arts) Sous la direction de Natacha Cyrulnik (PRISM)

Bétina Hueto est doctorante en sciences de l’information au laboratoire PRISM et travaille sur la présence animale non-humaine dans le cinéma documentaire contemporain.

En 2017, Bétina obtient une licence en anthropologie à l’université de Lyon 2 Lumière. Dans le cadre d’un master en ethnologie générale à l’université de Paris Descartes, puis un second en Anthropologie visuelle et cinéma documentaire à l’université de Nanterre, Bétina développe une réflexion sur la place des non-humains dans le cinéma documentaire contemporain. Suite à la réalisation d’un court-métrage dans le cadre des Ateliers Varan à Ajaccio en 2021, elle souhaite se diriger dans la recherche, dans le cadre d’un doctorat à l’université d’Aix-Marseille ainsi qu’au laboratoire PRISM-CNRS sous la direction de Natacha Cyrulnik.

Dans cette recherche, elle s’appuie sur des films contemporains, à l’ère du Capitalocène, où les animaux non humains et leurs perspectives sont repensées par des enjeux écologiques et artistiques. Sa filmographie est composée de films qui constituent autant de portes ouvertes sur d’autres mondes, et permettent en cela de questionner la multiplicité des rapports philosophiques et politiques que les humains entretiennent avec la société et leur environnement.

Alexandre Ayrault

Alexandre Ayrault est musicien, ingénieur du son et ATER à l’université de Bourgogne. Il poursuit un doctorat en musicologie sous la direction de Vincent Tiffon (PRISM UMR7061-CNRS/AMU). Son mémoire de master Fonction de la tripartition sémiologique chez Jean-Jacques Nattiez d’un point de vue épistémologique (EHESS, dir.  Nicolas Donin) a été publié chez l’Harmattan en 2022. Ses recherches portent sur le sens et la signification de la musique et du musical.

Mélissa Mathieu

Accordéoniste et chanteuse de formation, Mélissa Mathieu s’initie à différents types de répertoire d’abord en école de musique puis au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aix-en-Provence.

En 2015, Mélissa obtient une licence en Musique et Musicologie à l’université d’Aix-Marseille, puis une seconde licence en Histoire de l’art et Archéologie en 2017 après avoir suivi une école préparatoire aux concours de conservateur du patrimoine spécialité Musée à l’université Montpellier 3.

Dans le cadre d’un master en Acoustique et Musicologie parcours Recherche-création à l’université d’Aix-Marseille, Mélissa développe une réflexion sur la place du son dans les programmes de communication et de médiation audio au musée.

C’est dans cette même veine qu’elle débute un doctorat en Musicologie à l’université d’Aix-Marseille ainsi qu’au laboratoire PRISM-CNRS sous la direction de Vincent Tiffon.

Ces études explorent les paradigmes médiologiques propres à la représentation et à la création sonore dans le cadre de l’expographie muséale avec pour soutiens les outils propres à l’ingénierie de la perception telle que développée au laboratoire PRISM-CNRS.

Une cotutelle sous la direction de Jennifer Carter avec le département en Muséologie, Médiation et Patrimoine de l’université du Québec à Montréal (UQAM) est par ailleurs en cours de validation afin de certifier d’une expertise en nouvelle muséologie axée sur l’expérience sensorielle et multimodale au musée.

Mélanie Egger

Doctorante en thèse CIFRE en musicologie (PRISM AMU CNRS), chargée de la recherche et du développement aux usages du numérique pour la salle de concert “Le Petit Duc” , pianiste et compositrice du groupe Virago.

Fanny Dujardin

Fanny Dujardin est doctorante en esthétique et théorie des arts au laboratoire PRISM et travaille sur le documentaire radiophonique.

Élève normalienne de l’ENS de Lyon, qu’elle intègre en 2013, elle y réalise un master de Littérature Comparées et est reçue à l’agrégation de Lettres Modernes en 2016. Elle obtient par la suite un master 2 « Arts et Langage » à l’EHESS de Paris en 2019. Entre temps, elle se forme à l’écriture et à la réalisation documentaires au master CREADOC d’Angoulême. Sa pratique du documentaire sonore s’intéresse au rapport entre les voix, les lieux et l’histoire (avec la pièce Le Désensableur, en compétition au festival Longueur d’Ondes, 2017), puis s’oriente vers des récits polyphoniques plus directement politiques qui racontent la subjectivité des acteur·ices engagé·es dans les luttes contemporaines (La Grande Ourse, 2019). Elle reçoit la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM pour Les colibris du Putumayo, (projet à venir). Elle a collaboré à des émissions sur Radio Campus Paris, ainsi qu’à des radios éphémères, et a rejoint le collectif de création sonore Copie Carbone à Marseille en 2019. En 2020, elle co-réalise avec Claire Messager le projet l’Échappée, documentaire sonore qui fera partie de sa thèse.

En 2019, elle commence une thèse de recherche-création à l’université d’Aix-Marseille, sous la direction de Natacha Cyrulnik (PRISM), co-direction de Karine le Bail (CRAL) et l’encadrement artistique de Mehdi Ahoudig. Sa recherche intitulée « Écrire avec les voix des autres : esthétiques et politiques de la parole dans le documentaire radiophonique » explore dans une perspective pluridisciplinaire les aspects techniques, stylistiques et éthiques de la situation d’enregistrement et de l’écriture sonore.

Marine Brun Franzetti

Marine Brun-Franzetti est réalisatrice de documentaires et de fictions et professeure en audiovisuel. Elle obtient un Master of Fine Arts en spécialité documentaire à l’université publique de New York et réalise, en 2018, un court métrage « The Revolution of Plastic » traitant des déchets plastiques dans les océans pour montrer l’ampleur de la contamination du milieu marin. Le sujet de sa thèse porte sur le cinéma documentaire fait par les peuples autochtones amérindiens et particulièrement les peuples de Guyane française. Ses recherches s’intéressent au lien entre cinéma documentaire autochtone et écologie et au médium du cinéma documentaire comme indicateur de mesure des conséquences environnementales sur un territoire donné et comme possible marqueur de l’évolution à l’échelle internationale de la prise en compte de l’opinion de ces peuples dans les questions environnementales.