Michel Rey

En charge du développement de l’enseignement musical et des affaires culturelles pour la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, Michel REY s’appuie sur son expérience de terrain pour conduire ses travaux de recherche sur la question du sens à donner aujourd’hui à l’enseignement de la musique dans ces institutions publiques que sont les conservatoires.

Poursuivant l’idée que ces structures d’enseignement spécialisé ont vocation à s’ouvrir à la diversité du monde qui les entoure, Michel REY explore, par le biais de l’expérimentation pédagogique, leur capacité à s’adapter à l’évolution des pratiques de la musique et de la société en général pour répondre localement aux nouveaux enjeux de la démocratisation culturelle.

Son travail de chercheur le conduit alors à défricher, au sein du conservatoire dont il a la charge, de nouvelles voies d’accès à la pratique de la musique pour tous.

Samuel Poirot

Le travail de recherche de Samuel Poirot est relatif au contrôle perceptif des procédés de synthèse des sons d’environnements, en particulier pour les phénomènes non-linéaires.

Muriel Piqué

Muriel Piqué est artiste chorégraphique chercheuse et performeuse. Elle débute son parcours de danseuse interprète auprès de Dominique Bagouet en 1988. En 1999, elle créée sa première chorégraphie au sein de la Compagnie comme ça, dont elle prend la direction artistique, puis une trentaine de pièces verront le jour, essentiellement hors des espaces scéniques, dans l’intermédialité des écritures chorégraphiques, dramatiques et poétiques. Le texte est un élément constituant de sa pensée chorégraphique : Auteurs, poètes, essayistes, philosophes ou dramaturges prennent part à ses créations…

Presque 20 ans plus tard, après avoir obtenu un Master en Sciences de l’Éducation, spécialisé dans les théories des modèles de l’évaluation, elle commence en 2017 une thèse de doctorat sous la mention « Pratique et Théorie de la Création Artistique et Littéraire », ED 354 – AMU, qui réclame de conjuguer un travail d’étude et de réflexion de facture académique avec un travail cohérent et original de création artistique. Les versants théorique et pratique, intrinsèquement reliés, sont conduits sous la co-direction de Christine Esclapez, musicologue, et Annie Abrahams, artiste, au sein de l’UMR CNRS-PRISM [Perception, Représentations, Image, Son, Musique].

Sa recherche-création explore les guidances et attitudes propices au surgissement de la danse en chacun, à partir de dispositifs connectés in-situ et donne forme à 2 projets qui conversent l’un avec l’autre. Chacun aborde les enjeux du participatif et convie la danse dans l’intime des lieux de vie, questionnant l’habiter et « le vivre ensemble subtil » (Barthes, 1976) à travers l’expérience de la fabrique de la danse.

COMPOSE & DANSE [https://compose-danse.art/] est une application web, associée à l’expérience de recherche pluridisciplinaire HUT – HUman at home projecT, avec l’accompagnement de Montpellier Méditerranée Métropole – Mission Cité Intelligente dans le cadre des projets « Innovation et d’Expérimentations au service de la Ville » et du Ministère de la Culture dans le cadre des « Services Numériques Innovants », et avec le soutien de la Région Occitanie dans le cadre des projets culturels « Numérique et Innovation » et de la DRAC Occitanie dans le cadre de l’action culturelle territoriale.

Est une application web qui ouvre, grâce à l’outil numérique, une nouvelle voie d’accès aux processus de création et de composition des artistes chorégraphiques. Il s’agit d’amener la danse au plus près des habitants en mettant en jeu sa fabrique et son histoire au sein même des lieux de vie.

Son actualité est présentée en moins de 3 minutes ici : https://www.youtube.com/watch?v=Ft- eDsinDMI

DISTANT MOVEMENTS est un espace de dialogue et d’expérimentation qu’elle partage avec Annie Abrahams et Daniel Pinheiro : à ses yeux, un dispositif performatif qui invite la danse à survenir, ensemble, à distance, en silence, les yeux fermés, « à l’écoute » du monde (Nancy, 2002). Une « anarchive » (comprenant écrits, photos, vidéos, etc.) du processus mis en œuvre, est accessible à partir de ce lien : https://distantmovements.tumblr.com

Jean-Pierre Moreau

Depuis que je la mets en pratique, l’action de « composer » se présente à moi comme le problème du tissage et du sens. J’aime établir des relations entre des choses disparates qui, une fois assemblées, se révèlent avoir un lien d’autant plus fort qu’elles en semblaient dépourvues lorsqu’elles étaient hors relation. A partir de l’introduction de l’image dans mon travail, il s’est produit un déplacement dans ma pratique : la question ne se pose plus sous la forme : « comment concilier, fédérer de l’exogène pour obtenir du différencié », mon attention se porte actuellement sur le désir d’une expression commune qui vise à un devenir commun.

Mes travaux de recherche portent sur la sémiose temporelle dans les œuvres audiovisuelles, la relation entre les médias audio et visuel perçue métaphoriquement par l’audio-spectateur et la rhétorique audiovisuelle qui potentiellement résulte de cette perception.

Brigida Migliore

Pianiste, compositrice et chef d’orchestre, Brigida Migliore a poursuivi ses études musicales en même temps que celles en langues et cultures étrangères. Actuellement doctorante et ATER (PRISM-CNRS / École Doctorale 354 : Langages, lettres et arts / AMU), elle mène une thèse sur les interactions entre musique contemporaine et oralité arabe dans l’œuvre de Zad Moultaka. Brigida Migliore développe aussi un profond intérêt pour l’évolution musicale napolitaine à travers les siècles, entre le savant et le populaire.

Tom Mébarki

Actuellement doctorant et chargé de cours dans le secteur Musicologie de l’Université d’Aix-Marseille, Tom MÉBARKI (PRISM-CNRS – LESA | AMU – CleMM), poursuit une thèse sur la “Folie organisée” stendhalienne dans l’opera buffa rossinien. Ses domaines de recherche tournent autour de la transhistoire de la musique, et plus particulièrement la question de la contemporanéité du répertoire ancien par une lecture herméneutique. Parallèlement à ses activités universitaires, il cultive un registre de contre-ténor qui l’amène à se produire en France et à l’étranger. Organisateur de plusieurs festivals dans le Sud de la France, ses recherches sur l’opéra et la voix lui permettent de relier sa pratique musicienne à une pratique musicologique. Tom MÉBARKI est lauréat 2019 du concours international « Ma thèse en 180 secondes », ce qui lui a valu de représenter la musicologie sur la scène vulgarisée francophone.

Baptistine Marcel

Baptistine Marcel est doctorante en musicologie et mène des recherches sur l’analyse des musiques improvisées collectives non-idiomatiques. Elle est également titulaire d’un Diplôme d’Enseignement Musicale (DEM) en flûte traversière et participe à de nombreux projets musicaux en lien avec les pratiques d’improvisations collectives et l’accès à la pratique musicale pour les (très) jeunes enfants et les publics issus des quartiers difficiles. Enfin, elle compose des pièces de musiques improvisées sous forme de partitions graphiques plus facilement accessibles à tous et s’intéresse également aux environnements sonores du quotidien au travers de créations sonores variées.

Grégoire Lauvin

Grégoire Lauvin vit et travaille à Aix en Provence. Situé dans le champ des nouvelles technologies, son travail explore les dualités high-tech / low tech – analogique / numérique, principalement à travers des installation sonores. Il est engagé dans une recherche doctorale auprès des laboratoires Locus Sonus et PRISM (CNRS) questionnant espace, paysage sonore et transmission sonore en temps réel avec le projet SplitSoundscape.