18 Mai 2018 / Journée d’étude «Vers une sémiotique du sonore»

Dès les premières esthétiques antiques, le sonore est considéré comme porteur de significations… La lyre d’Orphée qui séduit les enfers, Le chant des sirènes qui envoûte Ulysse…
Le sonore, s’est ainsi vu doté d’une charge sémantique singulière – faisant de lui l’un des principaux vecteurs de l’échange en société et de sa condition.

Bien plus immatériel que le visuel, le sonore demeure (comme le disait Levy-Strauss pour la musique) l’un des suprêmes mystères de l’humanité.
En effet, le sonore (son, musique) transmet, informe, communique mais il touche également sans dire, il est le siège de l’activité interprétative, quelquefois même de l’indicible. Il prend le corps. Sa fonction a fortement à voir avec les autres modalités (toucher, vision, odorat, goût) et non uniquement l’ouïe. Il est corps à corps (Deshays 2006, Bosseur 1992).

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